La question n’est pas de savoir si je peux, mais si je devrais.Écrit le Catégorie : Autisme - Featured - TDAHUne personne neuroatypique est confrontée à des obstacles différents de ceux d’une personne neurotypique, ça va de soit. Ce qui peut sembler facile pour l’une peut s’avérer extrêmement ardu pour l’autre et vice versa. Le truc c’est que oui, parfois nous n’avons vraiment pas la capacité mentale ou physique de faire quelque chose (comme si on me demande de regarder un danseur et reproduire des mouvements, j’ai beau essayer, ma proprioception et mon intelligence spatiale ne me permettent pas de traduire les mouvements), la plupart du temps, nous avons les capacités mentales et physique de faire pas mal tout. La question n’est pas de savoir si “on est capable”, mais si “on devrait”. Je suis arachnophobe. Les araignées ne me dégoûtent pas, elle me font paniqué. Bon. Cette expérience explique que même si nous sommes techniquement capables d’accomplir certaines tâches, les conséquences négatives potentielles doivent également être prises en considération. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de prendre le risque de subir des dommages physiques ou émotionnels, de s’épuiser ou de déclencher une crise qui pourrait nécessiter beaucoup de temps et d’efforts pour s’en remettre ? Souvent, ça n’en vaut pas la peine. Le coût est trop grand. Donc si une personne neuroatypique vous dit qu’elle ne peut pas faire une tâche, croyez là. Elle se connaît assez pour savoir les coûts psychologiques et physiques associés à telle ou telle tâche. Nos diagnostics et difficultés sensorielles sont des explications, pas des “excuses”. |